mardi 11 mars 2008

Google ajoute des codes-barres 2D à ses publicités dans les journaux


Omniprésent sur la publicité en ligne, Google annonçait en novembre 2006 son intention de prendre des parts de marchés sur un autre support : les journaux papier. Sa plate-forme publicitaire « Google Print Ads » permet de placer des encarts publicitaires ciblés auprès de 225 magazines comme The Washington Post, The New York Observer ou encore The Seattle Times. Elle est ouverte à tous les clients de son programme de liens sponsorisés en ligne, les Adwords.
Jusque-là, les encarts placés dans les journaux grâce à Google étaient somme toute assez classiques. A l'instar des petites annonces, elles comportaient une illustration et du texte. Depuis peu, ces publicités peuvent être agrémentées de code-barre 2D.

Déjà dans la presse française

Ces petits carrés noir et blanc, contiennent une adresse Internet cachée, décryptable par un téléphone portable. Ainsi, en photographiant ces codes-barres 2D ou flashcode avec leur mobile, les internautes peuvent accéder à une page Web dédiée depuis leur mobile (à condition bien sûr que ce dernier dispose d'un accès à Internet). L'URL peut conduire sur un site plaquette, avec les détails de l'offre promotionnelle de l'annonceur, sans que l'utilisateur n'ait à saisir à la main cette adresse.
Toutefois, afin de pouvoir lire ces idéogrammes numériques, les consommateurs doivent au préalable avoir téléchargé gratuitement un logiciel capable de décrypter ces codes-barres 2D. Sur son site Internet, Google renvoie vers plusieurs d'entre eux, comme celui développé par Nokia pour ses téléphones.
Les codes-barres 2D sont très répandus au Japon. Le public les utilise massivement pour réserver des spectacles ou des chambres d'hôtel par exemple. En France, ils ont fait leur apparition dans les journaux papier dès 2007. Glissés dans le quotidien Economie matin, ils permettent au lecteur d'accéder à des vidéos en ligne complétant les articles d'actualité. La presse people s'y est mise aussi durant l'été 2007. Closer, Public et Voici, proposaient ainsi à leur lecteur de retrouver des contenus exclusifs en flashant des codes-barres disséminés dans leurs pages.
Source: http://www.01net.com

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